Le 16 octobre dernier, Bénédicte Bury, présidente de l’UNAPL-IDF, a participé au « Giverny de l’Alimentation« , un événement organisé par le Cercle de Giverny à la Maison de la Chimie, réunissant acteurs publics et privés autour de l’avenir de notre alimentation.
Cette journée de réflexion s’inscrit dans un contexte de crises climatique et économique globales, qui poussent à réinventer nos systèmes agroalimentaires pour des modèles plus durables, profitables autant à la planète qu’à ses habitants.
Les discussions ont mis en lumière le rôle crucial des modes de production et de consommation, qui concernent tant les décideurs politiques que les acteurs privés de la restauration et de la distribution.
Les débats ont été orientés autour de 3 questions essentielles :
- Quelles alternatives alimentaires pour une meilleure santé publique et environnementale ?
- Quelles solutions pour réduire le gaspillage et améliorer la gestion des déchets ?
- Quels leviers politiques et économiques pour renforcer notre souveraineté alimentaire ?
Parmi les solutions soutenables avancées, on note :
- L’agriculture régénératrice, portée par de jeunes agriculteurs, qui redéfinissent la production alimentaire pour restaurer et fortifier la qualité des sols.
- La préservation des ressources marines, en favorisant la pêche locale et durable, car les océans jouent un rôle clé dans la séquestration du carbone.
- Les « clauses miroirs » pour réguler les importations : ce qui est interdit d’être produit sur le territoire français doit être interdit à l’importation.
- La réindustrialisation agroalimentaire en France, visant une production plus efficiente : faire mieux avec la même empreinte carbone
- Le recyclage des déchets industriels et la redistribution de la surproduction : une démarche RSE pour éviter le gaspillage entre commerçants et consommateurs.
- L’information carbone dans la restauration, pour sensibiliser à l’impact des choix alimentaires : légumes et viande locale s’il vous plaît !
- L’éducation alimentaire, en promouvant une alimentation méditerranéenne riche en protéines végétales : manger mieux, c’est bon pour le portefeuille et la planète !
Le sondage IFOP commandé par le Cercle Giverny, think-tank expert en RSE, met en lumière les critères actuels de choix des consommateurs Français :
▪️ 69 % privilégient avant tout le prix dans leurs choix alimentaires, devant l’impact sur la santé (42%) et sur l’environnement (11%)
▪️ 87 % sont toutefois lucides sur le fait que leurs choix alimentaires influencent directement leur santé ;
▪️ Pour 86 %, la motivation principale pour manger plus équilibré reste la protection de leur santé, loin devant la protection de la planète (36%).
Les entreprises engagées, telles que Bonduelle, Sweep, le groupe VYV, Pact’Alim, le groupe Accor, Too Good To Go, Ferrero et La Fenière, ont partagé leurs actions concrètes et bonnes pratiques.
La coopération entre PME et ETI, éclairée par les recherches scientifiques, est source d’espoir et d’innovation en matière de transition écologique et énergétique.
Les professionnels libéraux, qui œuvrent dans la santé, la nutrition, le sport et le bien-être, vous conseillent dans cette période d’adaptation, de changements culturels parfois profonds, vers des pratiques alimentaires saines et durables. Au-delà de cette mission essentielle, toutes les entreprises libérales œuvrent également pour la santé de leurs collaborateurs.
En mai 2024, un webinaire « Territoire Engagé Transition Écologique » proposait une réflexion sur le lien entre alimentation durable et santé :
Enfin, la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), du 16 au 24 novembre 2024, aura pour thème l’alimentation durable et la lutte contre le gaspillage aiméentaire. Ce rendez-vous sera une nouvelle occasion de promouvoir une consommation responsable sous le slogan : « SERD 2024 : Manger mieux, gaspiller moins. ».