3 Questions pour une profession libérale François Xavier David

3 questions à François-Xavier David, mandataire judiciaire à la projection des majeurs

François-Xavier David, mandataire judiciaire à la projection des majeurs (MJPM) à Paris (94), nous partage les raisons qui l’ont fait choisir son métier, des temps forts de son quotidien et ses projets pour l’avenir.

Entrevue filmée dans le cadre de notre série d’interviews 3 questions pour un professionnel libéral :

  1. Quelles sont les raisons de votre engagement dans la profession libérale choisie ?
  2. Quel est votre meilleur souvenir, une émotion forte de votre exercice professionnel ?
  3. Quel projet professionnel, quel développement nourrissez-vous aujourd’hui ?

Les professions libérales, ce sont les métiers de la vie, des professions à impact qui vous accompagnent au quotidien avec proximité et humanité, de la naissance à la fin de votre existence, dans vos bonheurs et vos difficultés.

En voici une belle illustration avec notre invité du jour, François-Xavier qui nous confie :

« Le mandataire judiciaire, il est là quand ça va bien et quand ça va mal. Quand on est désigné pour exercer notre mandat, souvent, on arrive dans des situations de crise. (…) Nos mandats sont longs. On est nommé pour 5 ans, pour 10 ans et on accompagne au quotidien. Et donc les réussites, on les a sur le long terme.  »

Voir la vidéo portrait de François-Xavier David :

3 questions à François-Xavier David, mandataire judiciaire à la projection des majeurs

Extraits choisis


« J’ai découvert le métier de mandataire judiciaire pendant mes études à l’université qui ont eu lieu au moment de la réforme de la protection juridique des majeurs en 2007. C’était un métier qui me paraissait tout à fait incongru, que je ne comprenais pas. Je suis parti exercer comme juriste salarié dans une association. »

« C’est par différents chemins, tant personnels que professionnels, que j’ai rencontré le métier de mandataire judiciaire. A titre personnel, parce que, dans ma famille, il y a eu besoin, du fait du vieillissement de ma mère et d’une altération personnelle de ses facultés, de me tourner vers les mesures de protection que sont les tutelles et les curatelles. »

« Très vite, j’ai eu la volonté de pouvoir exercer en libéral et notamment pour pouvoir trouver une liberté d’organisation et une liberté au service de l’exercice du mandat qui nous est confié par le juge des tutelles. »

« Plus jeune, je ne voulais surtout pas être dans un bureau. Et pendant mes études de droit, j’avais l’impression d’avoir raté un truc ! Mais aujourd’hui je ne suis qu’un quart, voire un tiers de mon temps dans mon bureau. Le reste du temps, je suis sur le terrain à parcourir mon territoire, pour aller rencontrer les personnes pour lesquelles j’exerce un mandat, pour résoudre leurs problèmes, apporter des solutions à toutes leurs difficultés et répondre à leurs aspirations. »

« Le mandataire judiciaire, il est là quand ça va bien et quand ça va mal. Quand on est désigné pour exercer notre mandat, souvent, on arrive dans des situations de crise. (…) Nos mandats sont longs. On est nommé pour 5 ans, pour 10 ans et on accompagne au quotidien. Et donc les réussites, on les a sur le long terme.  »

« On a de grandes satisfactions : aujourd’hui, dans notre exercice, c’est la promotion de la liberté et de l’autonomie des personnes. On accompagne beaucoup de personnes âgées, beaucoup de personnes qui ont des maladies, parfois incurables…. »

« Dans mon exercice, l’objectif c’est de maintenir leurs conditions de vie, aussi acceptables soient elles, dans la mesure où elles ne portent pas atteinte aux droits et aux libertés des autres. » « La question de l’avenir, c’est un vrai sujet pour la protection juridique des majeurs et pour l’exercice libéral : le premier défi c’est que, si on a la liberté d’organisation, la loi ne nous permet pas de nous organiser au sein de la profession. Le deuxième défi est démographique, avec un doublement de la population des personnes âgées et des personnes vulnérables et dépendantes, à l’horizon de 10 à 20 ans. »

« C’est un des seuls métiers qui aujourd’hui est exercé par les familles. Si un personne vulnérable a besoin d’une mesure de protection, on va d’abord se tourner vers son conjoint, ses enfants, ses parents, parce que c’est un devoir des familles. Le mandataire judiciaire n’intervient que si la famille n’est pas là, absente ou défaillante. »

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Les interviews de la Chaîne YouTube


Nos professions libérales exercent des métiers à impact, ces vidéos mettent en relief la contribution de chacun dans le monde que nous avons envie de construire ensemble pour qu’il dure.

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  1. Marie Christine Barbotin, chirurgien-dentiste
  2. Emira Zaag, architecte
  3. Antoine Feuvrier, huissier de justice
  4. Gérald Coutaye Caroumbin, ostéopathe kinésithérapeute 
  5. Arthur Clément, médecin biologiste
  6. Isabelle Berthé, sophrologue
  7. Gilles Bösiger, expert comptable
  8. Debora Farji Haguet, interprète traductrice
  9. François-Xavier David, mandataire judiciaire à la protection des majeurs
  10. Patrick Prigent, administrateur judiciaire
  11. Valérie Meunier, docteur spécialiste en ophtalmologie vétérinaire
  12. Clara Huynh, conservatrice-restauratrice en patrimoine métallique

 

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