Isabelle Berthé, sophrologue à L’Hay-les-Roses (94), nous partage les raisons qui l’ont fait choisir son métier, des temps forts de son quotidien et ses projets pour l’avenir.
3 questions pour un professionnel libéral :
- Quelles sont les raisons de votre engagement dans la profession libérale choisie ?
- Quel est votre meilleur souvenir, une émotion forte de votre exercice professionnel ?
- Quel projet professionnel, quel développement nourrissez-vous aujourd’hui ?
Voir la vidéo portrait d’Isabelle Berthé :
Extraits choisis
« Après avoir travaillé plusieurs années comme salariée dans des agences de communication où le stress est très élevé, j’ai fait une reconversion pour devenir sophrologue. Migraineuse, je cherchais une technique, une méthode qui puisse m’aider à gérer ces migraines et ces douleurs. »
« En tant que profession libérale, j’ai le droit à la formation professionnelle et du coup, j’en ai profité pour non seulement approfondir le métier de sophrologue, mais aussi explorer d’autres possibilités en plus de la sophrologie. » »
« Les gens viennent en me disant « Vous savez, je n’y crois pas à votre truc, à votre méthode. Il faut y croire. » Je leur réponds : « Non, ça n’a rien à voir avec une croyance. C’est un entraînement personnel, c’est comme un sport. »
« On ne soigne pas, on accompagne, mais on aide à gérer la douleur, pour un cancer, des acouphènes. On aide les étudiants à gérer leur stress et avoir confiance en soi…. »
« La sophrologie apprend à travailler sur sa respiration pour gérer ses émotions, ça paraît simple comme ça, mais il faut apprendre. Pour apprendre à courir 1000 mètres en deux minutes, il faut s’entraîner. Et la sophrologie, c’est s’entraîner sur soi, sur son corps, la respiration, prendre conscience de ce qui se passe autour de nous, c’est aussi savoir s’écouter. »
« Le bon côté de ce métier, c’est d’entendre quelqu’un dire « vous m’avez beaucoup aidé » ou « vous m’aidez beaucoup ». « J’ai appris à me gérer, j’ai appris à être plus forte, à avoir plus de confiance » Quand ils me disent « vous m’avez beaucoup aidé, vous m’avez beaucoup apporté dans cet accompagnement. », moi, je suis heureuse !
« Des gens qui prennent des médicaments pour dormir et qui, petit à petit, avec l’aide de leur médecin, diminuent la médication, ça, c’est une victoire. »
« J’ai une spécialisation cancer et un diplôme universitaire Douleur en cancérologie. de ce fait, quand un patient atteint d’un cancer me parle de ses médicaments, je sais à quoi ça correspond. S’il évoque ses douleurs, je suis à l’écoute, mais surtout, je comprends ce dont il me parle. »
« A la présidence du Syndicat des Sophrologues Professionnels, j’ai des projets pour défendre et faire reconnaître la profession. Ca ne veut pas forcément dire d’obtenir le remboursement de nos prestations par la Sécurité sociale, mais au moins de voir reconnaître que la sophrologie est une méthode complémentaire à la médecine allopathique. »
« Au sein de l’UNAPL Ile de France, nous avons créé le pôle qualité de vie au travail, qui est un peu moins intégré dans les professions libérales, mais finalement, les professions libérales, autant que les salariés ou le patronat, ont les mêmes problématiques humaines… »
Les interviews de la Chaîne YouTube
Nos professions libérales exercent des métiers à impact, ces vidéos mettent en relief la contribution de chacun dans le monde que nous avons envie de construire ensemble pour qu’il dure.
Retrouvez sur notre chaîne YouTube toutes nos vidéos :
- Marie Christine Barbotin, chirurgien-dentiste
- Emira Zaag, architecte
- Antoine Feuvrier, huissier de justice
- Gérald Coutaye Caroumbin, ostéopathe kinésithérapeute
- Arthur Clément, médecin biologiste
- Isabelle Berthé, sophrologue
- Gilles Bösiger, expert comptable
- Debora Farji Haguet, interprète traductrice
- François-Xavier David, mandataire judiciaire à la protection des majeurs
- Patrick Prigent, administrateur judiciaire
- Valérie Meunier, docteur spécialiste en ophtalmologie vétérinaire
- Clara Huynh, conservatrice-restauratrice en patrimoine métallique